Oui, Marie Claudon était là au premier marché en 1996, mais elle n'avait que 13 ans, elle donnait un petit coup de main à son papa Marcel.

Qualité des exposants, producteurs (triés sur le volet), le service des parkings, l’engouement de tous les bénévoles sollicités pour soigner l’organisation, l’animation, la convivialité, la reconnaissance, la considération, sont tous les ingrédients de la recette du succès populaire et économique du marché d’été : une véritable institution !

Marie Claudon du Dandirand, le reconnaît, Que de chemin parcouru depuis le premier marché où je n’avais que 13 ans. Encore scolarisée, j’y venais, avec mon frère, auprès de mon Père Marcel. Après mon CAP/Bac Pro, d’aide comptable, j’ai travaillé à Neufchâteau. Les vendredis d’été, je me débrouillais pour quitter de bonne heure mon travail, pour seconder mon père. Je n’ai raté aucun marché, je crois que j’en suis à ma 278e présence ici.

Sur notre étal, en plus du fumé, des bluets et de quelques produits de charcuterie, nous avions le fromage et le chique.

Depuis 2013, à la retraite de papa, j’ai rejoint ma maman sur l’exploitation familiale, nous avons abandonné la production laitière et nous cantonnons dans l’élevage bovin et la production porcine. Le laboratoire tout neuf nous permet de proposer des caissettes de viande fraîche lors des abattages, du fumé dont la saucisse coupée au couteau, comme autrefois, une charcuterie assez diversifiée. Avec l’aide d’un mi-temps, j’assume le suivi des vaches et de leurs veaux, les porcs à nourrir, (environ 80 sur une année) ils sont élevés sur paille le plus traditionnellement possible, ainsi que toute la transformation. Je fais même encore du boudin en hiver ! Je suis présente sur 4 marchés hebdomadaires, avec en été, celui-ci, qui a beaucoup évolué tout en restant rigoureux, propre, il est vital pour moi.

Article proposé à Vosges matin, mais il semble que le manque de place en période estivale, soit la raison de sa non parution.