Sortie à la brune nuit : virée dans l'Haut de l'A, et découverte de la pierre des Suédois
Par Simone Manens, jeudi 29 juillet 2004 à 08:07 :: Animations :: #91 :: rss
Une page d'histoire s'est ouverte, dans la parcelle 89, puis les papilles se sont agitées dans le fournil !
Les 55 personnes qui sont venues participer à la sortie de la brune nuit, organisée par des bénévoles, à l'initiative de Mimi, sont allées vers l'Haut de l'A, à la découverte d'une tranche de passé très douloureuse pour les habitants de l'époque.
Parvenus à la dite "Pierre des Suédois", située au dessus des blancs murgers, Simone a voulu resituer l'histoire dans l'histoire : le duc Charles IV de Lorraine aux moeurs particulières, nouait des alliances contre nature, le Cardinal de Richelieu, voulait dompter cet individu particulier. Il fit appel aux suédois de Gustave Adolphe, alliés de l'époque. Les Suédois se lancèrent dans d'horribles manières de faire, massacrant tout sur leur passage, détruisant toutes les archives de catholicité, égorgeant le bétail, violant les filles et les femmes, devant leurs pères ou maris, pillant les maisons...
Il fallait trouver de quoi nourrir cette armée de 2000 soldats. Un groupe d'armée suédoise aurait séjourné 3 semaines, sur ce site de l'Haut de l'A.
Mais de mémoire d'homme, rapportée par les habitants du secteur, les anciens faisaient toujours référence au camp des suédois, en parlant de la crête de la parcelle 84, ou la vue sur la vallée du Bas d'Hérival est imprenable. Alors on peut imaginer que cette pierre (située sur un autre versant et où la vue donne sur la vallée de la Combeauté et sur Rapaumont), ait pu être un autre lieu d'observatoire.
Après avoir refermé le livre d'histoire, le groupe est allé à la rencontre de Paul Perrin, vannier, pour passer le temps, qui donna quelques explications sur son art de tresser l'osier, gestes à l'appui, osier qu'il consomme aussi bien cru que cuit !
Ensuite direction vers fournil de Mr Tabary. Là les visiteurs sont ressortis très étonnés par les qualités du four, peu gourmand en bois, mais très conservateur de la chaleur. Dés l'instant ou la farine entre en contact avec l'eau, il faut attendre 8 heures, avant que le pain ne puisse sortir de la boulangerie. N'oublions pas que "Le boulanger du Girmont" ne produit qu'un pain bio. Pour son pain, il n'y a que 4 intervenants, le paysan qui produit la céréale, le meunier, le boulanger, et vous les consommateurs !
Après toutes ces belles paroles et ces bonnes senteurs, il était temps de regagner le centre du village et de partager le couvert chez Mimi.
Commentaires
1. Le samedi 31 juillet 2004 à 17:13, par Bob
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