La neige tombée cet hiver a fait énormément de dégâts dans les forêts intercommunales, sans épargner les forêts de particuliers.

Les membres de la commission syndicale du bois s'est réunie en salle, en présence de Jean Richard, président, afin de faire le point. Les techniciens de l'ONF M. Oudot, Delors, et Vançon, étaient présents ainsi que Jean Marie Manens, vice président de la commission.




Il s'avère que ce sont plus de 6 000 Mètres cubes qui sont recensés en bris de neige, soit l'équivalent d'une demi-année de récolte. Sur ces 6000 mètres cubes, il y a 4300 mètres cubes en résineux et 1700 en feuillus. 25 % sont des petits bois-bois moyens et 75 % en bois moyens-gros bois, 600 mètres cubes sont des bois dangereux et non commercialisables.

Tous ces bris de neige sont surtout recensés dans une altitude variant de 550 à 650 m d'altitude.

La sécurité avant tout : Pour éviter que ne se reproduisent les accidents graves connus lors d'épisodes antérieurs importants, pour les usagers (habitants, promeneurs), pour les exploitants forestiers, il a été décidé de fermer certains sentiers de randonnée pédestre par arrêté municipal : le sentier des vieilles abbayes, le sentier du Haut de l'A, et le site de la Cascade du Géhard.

Les coupes les plus dangereuses au moment de l'exploitation, (122 et 123) sont vendues à l'unité de mesure égale à l'accord de vente, mais paiement après l'exploitation. Les exploitants forestiers auront la possibilité de ne pas exploiter les bois jugés dangereux.

Compte tenu du volume important de bois cassés, il a été proposé de reporter, en 2015, certaines coupes (2500 mètres cubes). Les coupes prévues à marteler étaient de 11200 mètres cubes, elles passeraient à 8700. Si on y ajoute les 6000 mètres cubes accidentés cela fera 14700 mètres cubes. Il se pourrait donc que la gestion forestière de 2016 soit également impactée.

De plus les cours ont chuté de 40 % à 45 % sur le prix actuel des bois sains.

Pour ce qui est des sentiers de randonnée, c'est l'Association de Gestion, d'Animation et de Coordination pour l'Insertion (AGACI) qui a en charge cette mission. Tout est programmé, mais il faut être patient et prudent. Il y en a encore bien pour un mois de travaux.

Après avoir pris connaissance des dégâts déjà recensés, les membres de la commission syndicale de gestion du bois se sont rendus au Haut du Mont, avec les techniciens ONF et Jean Marie Manens vice président, afin de découvrir la parcelle, constater l'étendue des dégâts et envisager, sur le terrain, tous les travaux nécessaires pour exploiter la casse et ré-ouvrir le chemin rural qui est barré.