C'est sous une pluie battante que la cérémonie commémorative du 11 novembre 2008 s'est déroulée. Après la sonnerie de cloches, la nombreuse assemblée s'est recueillie devant le monument érigé à la mémoire des morts pour la France, ou deux porte-drapeaux honoraient les différents combattants.

La sonnerie aux morts a fait suite au dépôt d'une gerbe, et des neuf fleurs apportées par les enfants, (une fleur pour dix années passées).

Face aux averses diluviennes, Jean Marie Manens, maire, a invité les présents à entrer en mairie pour entendre la lettre de Monsieur le Ministre. Après la lecture de cette missive qui rappelait tout ce que les poilus avaient du endurer, on imaginait aisément avec quel courage ils avaient du affronter chaque jour de combat.

Puis Serge Vincent a pris la parole pour lire la dernière lettre reçue de son grand oncle, décédé en 1916. On sent bien que le fils ne veut pas trop alarmer ses parents, mais l'aumonier, qui se rendait bien compte que l'heure était grave, s'est permis de préparer les parents à recevoir une mauvaise nouvelle. On sait qu'il est décédé une semaine plus tard...

Il semble qu'à l'époque le passage du facteur était redouté...

Si la famille Vincent a été plus particulièrement mise à l'honneur cette année, c'est parce que les petits enfants de Nicolas Auguste Vincent s'étaient manifestés en rendant publics des documents vieux de plus de 90 ans. Aussi, nous dirons encore merci à Serge Vincent, et à Geneviève Gavoye.

On se doit aussi de saluer le courage et la bravoure des malheureux enfants Balandier. En effet, 3 enfants sont morts pour la France. Chaque famille girmontoise, comme dans tous les villages de France, a été cruellement marquée par cet événement tragique.

Pour entretenir ce devoir de mémoire, les enfants ont alors entonné la Marseillaise.

Parmi les 80 personnes présentes, de nombreux descendants de la famille Vincent, en passant par Marcel et Maryvonne Daval, Aimé et Thérèse Flot, Claudine, Jamy et Serge Vincent, Léon, Jean, et Noëlle Daval, Geneviève Gavoye, Pierre Vincent, leurs conjoints, enfants et petits enfants, les enfants du village, tous les présents étaient très fiers de pouvoir, 90 ans après, honorer les 29 héros Girmontois morts pour la France.

Les quatre frères Vincent : deux décéderont à la guerre, et un troisième sera blessé.

Geneviève, Claudine et Lucienne

Thérèse et Noëlle

Léon et Jean

Pierre et Aimé

Marcel, Serge et Jamy