C'est à l'hôpital de Luxeuil que Claude Audino s'est éteinte, après avoir lutté contre une maladie qui la rongeait depuis plus de 6 mois.

Elle était née au Girmont le 26 février 1933. Même si elle avait quitter le Girmont pour Saint Loup, afin de faire sa vie auprès de son mari, René, elle savait s'entourer de l'amitié de tous ceux qui la côtoyaient dans sa vie active, au sein de son commerce, ou autres activités.. C'est en 2009 que malheureusement son mari est décédé, la laissant seule, mais bien soutenue par tous les membres de sa famille et ses amis.

Chaque matin elle épluchait les journaux, l'Est Républicain édition de la Haute Saône et Vosges matin, elle suivait toute l'actualité locale, découpait les articles qui lui semblaient important.

Tous ceux qui l'ont connue vous diront comme moi : c'était une dame avec une mémoire extraordinaire, reliant chaque fait à une date d'événement ou à une date de naissance de l'un ou de l'autre. Personnellement, je l'avais régulièrement au téléphone, nous passions facilement une heure. Elle ne cessait de souligner combien le travail accompli par certains piliers du Girmont avait permis au village d'obtenir une notoriété telle que, tout comme nous, elle en était fière. Elle reconnaissait le travail réalisé et elle savait dire merci. Que les artisans de cette réussite prenne un de ces mercis pour tout ce qu'ils ont fait.

Bien sûr Claude n'habitait plus le Girmont, mais elle y était si fidèle, c'est pour cela que je laisse un peu ma plume vous en parler.

Elle repose au Funérarium à Corbenay et ses obsèques seront célébrées le mercredi 7 août, à 14 h 30 en l'église de Saint Loup, suivies d'une crémation.

Suivant ses volontés, une urne recueillera vos dons qui seront reversés à la recherche contre la maladie de Parkinson et la Sclérose en plaque.

Nous adressons nos sincères condoléances à sa sœur Mimi et à son époux Michel Thiébaud, habitant à Héricourt, à ses neveux, petits neveux et à toutes sa famille dans la peine.

Je vous transmets quelques propos de Grégory Vial du Girmont, à propos de la cousine de sa maman.

Comme le dit le proverbe africain "un vieillard qui meurt c'est une bibliothèque qui brûle".

Elle était la mémoire de la famille "Boicheloye", et bien qu'ayant quitté le Girmont dans les années 50, elle n'avait rien oublié du village et des ses habitants qu'elle gardait dans son cœur.