Le marché d’été de ce vendredi soir a connu une fois encore, une fréquentation impressionnante. L’animation du jour était le bluet, le miel, les plantes et les escargots. Ces thèmes, même s’il est difficile de les varier, dynamisent un peu plus ce petit marché qui, sans doute en raison des vacances, devient un marché international : belges, hollandais, canadiens, allemands, suisses, anglais, italiens, tous éprouvent une grande curiosité à chaque stand, il est plaisant de les satisfaire. Quand ils ne questionnent pas, c’est moi qui les questionne, dira Bernard Creux.

Côté exposant, on nous dira il y a une bonne ambiance au niveau des exposants, du comité d’organisation, on se sent bien ici, on est comme chez nous.

C’est un marché qui génère beaucoup de monde, créée des contacts, permet de se faire connaître dira la dame de « Aux dix doigts de Patou », c’est ma première année, mais je suis prête à signer pour l’an prochain.

Nicolas Mathiot, dira combien les gens sont surpris de découvrir qu’une pierre peut apporter du bien être. « j’ai l’impression qu’il y a des habitués à ces marchés locaux ». Guillaume Simon, qui œuvre dans la réalisation en bois, craignait que, dans un marché plutôt gastronomique, il ait du mal de faire sa place, mais si, tout va très bien. Il y a ici, une certaine régularité, une constance..

Roland Balandier précisera, ce marché ne s’essouffle pas, il y a une belle fréquentation, la notoriété est là. Le bluet dans tous ses états à conquis les présents.

Mariette Perrin précisera que ‘’la saison sera un peu moins bonne que l’an dernier, les gelées, le chaud, je pense que la récolte se terminera de bonne heure’’, alors à bon entendeur salut ! Depuis 2004, l’équipe à Mariette Perrin propose des beignets de bluets. Si elle a commencé avec un seau de pâte, aujourd’hui, elle tourne avec 165 œufs pour 70 litres.

Pour ce qui est des abeilles et du miel, cela avait bien commencé, mais cela ralenti…

La pépinière de la Demoiselle apportait un côté verdure à l’entrée du préau, avec de jolis plants de fleurs ou de bluets.

Originalité, l'escargot de la Mollière est venu se faire déguster, en assiette, en verrine et sous forme de cake.

L'association "nous voulons des coquelicots" de Haute Saône, a su expliquer les effets néfastes des pesticides

Sandrine Mathieu de Charmes est très heureuse d’avoir ajouté ce rendez-vous dans son planning, elle a passé un bon moment d’évasion, a trouvé de bons produits locaux, en a mangés sur place : un grand moment de partage ! Cela passe trop vite, vivement l’année prochaine.

Autre volet à souligner, c'est tout le travail accompli par tous les bénévoles dans l'ombre, les personnes chargées de gérer les parkings, et le service cuisine organisé autour de Gérard. C'est vrai que chaque vendredi soir, les animateurs de thèmes et tous les autres bénévoles sont invités à partager le couvert en salle violette, un menu préparé depuis de nombreuses années par Gérard, aidé de Barbara et depuis cette année de Marie Paule Faivre, jeune retraitée, revenue au village de sa jeunesse.

Tous les présents sont stupéfaits de voir un marché si atypique dans un si petit village (250 habitants) qui s’est lancé, en 1996, dans un projet avec modestie et conviction, mais certes ambitieux. Et ça marche !

Rendez-vous la semaine prochaine, de 18 à 21 h, avec la gastronomie d’ici et d’ailleurs.

Pensez à consulter la galerie photos.