La sortie à la brune nuit de ce mercredi devait emmener les marcheurs à Notre Dame de Beauregard. Malheureusement l'orage grondait, le ciel était menaçant, alors les organisateurs ont changé leur fusil d'épaule.

Après s'être assuré de la faisabilité auprès des parents de Lilian, les 20 marcheurs sont allés découvrir le site de Lilian Didier et de Marjolaine Thouvenot "une figue dans le poirier"

Lilian a reçu une formation paysagère et il est artiste plasticien, Marjolaine, elle a reçu une formation culturelle et de l'histoire de l'art.

Il s'agit d'un jardin expérimental, visitable (participation consciente), comestible, nourricier, artistique, culturel, humain, où les propriétaires veulent montrer combien la nature est riche et luxuriante et que chaque élément vivant à un rôle à jouer. Toutes les plantes ont le droit de coexister, elles sont même complémentaires.

Il n'existe pas de but ou d'objectif précis pour le jardin, hormis le partage, l'échange, les couaroges. Il est avant tout un lieu d'expérimentations, qui peut évoluer, au gré des rencontres, en ayant pour ligne de conduite du comment s'y épanouir et comment y vivre et générer de la mixité intergénérationnelle et culturelle.

Aujourd'hui, il y a 350 plants qui ont été mis en terre, dont 86 arbres parrainés, des arbres de vie, d'amour, de souvenir... Le poirier Nashi porte déjà des fruits, ce sont des poires de variété japonaise.

La plantation va se poursuivre en automne.

Tous ont beaucoup apprécié le système de la permaculture, la diversité des espaces jardin. Lilian qui sort d'une formation en permaculture, a créé un massif qui se trouve à l'entrée du jardin et qui renferme des milliers de graines. Évolution à suivre.

Pour la balade à Notre Dame de Beauregard, elle sera programmée en septembre.

Ce mercredi 24, la brune nuit se terminera par une sortie en direction du Dropt. Rendez-vous à 18 h, devant l'auberge de Mimi avec les carnets de chants pour terminer joyeusement la soirée.

Vous pouvez retrouver Lilian et Marjolaine sur Radio Gué-Mozot, où ils étaient interviewés ces mardi et mercredi soir, de 18 h à 19 h.