Le thème du marché d'été de ce vendredi était les voitures d'avant 1939. Pas facile à trouver, mais elles étaient bien là toutes aussi belles les unes que les autres, restaurées avec amour et patience, des maitres mots dictés par une grande passion intérieure. Il suffit de regarder les photos avant et après restauration.

Sur ce plateau d'avant 1939, il y avait des Citroën : C3 de 1923 et B 14 Torpédo de 1927, une Mathis type PYC de 1931, la voiture qui a étonné l'Amérique, et une autre EMY 4 de 1934, une Renault Mona 6 de 1930, une Georges Irat de 1937, des Salmson S 461 de 1937 et une Simca 8 de 1938.

A leurs côtés, Lulu Vançon était très fier d'être venu avec une Peugeot 201 de 1932. Il nous dira : C'est un véhicule de ma famille, encore dans son jus. On s'en servait pour faire de petit trajet, les courses, c'était un des premiers véhicules du secteur. Il est encore capable de rouler, le moteur tourne bien, la mécanique, vous savez, c'est important dans un véhicule, et pourtant celle ci a passé plus de 40 ans sous des arbres et dans une grange. Elle a 6 CV peut rouler à 60 km/h.

Lulu se contente de se modèle en l'état, il n'envisage pas de la restaurer.

Autre rétrospective avec l'ADMR, ce service d'aide à domicile avec ses 15 équivalents agents, qui voit de plus en plus son activité se diversifier avec notamment des aides pour les sorties d'hôpital, c'est éphémère mais c'est tant mieux pour les personnes aidées, nous dira son président. Nous avons choisi de faire ce soir une omelette au lard servie sur pain et des beignets de pomme de terre, pour nous donner une aisance dans notre trésorerie. Nous avons du matériel consommable à notre charge, le tarif horaire que nous demandons ne prend pas tout en compte, Nous payons un téléphone portable de service à nos agents. Grâce à cette soirée de casse croute à l'ancienne, grâce à nos 400 calendriers, et grâce aux subventions communales, nous arrivons à équilibrer notre budget. Ce soir nous sommes venus avec 125 kg de pommes de terre et 600 oeufs.

Troisième coup de pédale en arrière : la présence des conscrits de la classe 1962. Emmenés par Jean Marie Durupt, ils n'ont eu de cesse de décorer les filles tout en jouant un air de clairon, arborant cocardes et drapeaux comme autrefois.

Sur le marché aussi on n'oublie pas de regarder vers le passé en proposant plusieurs stands bio, en se servant des plantes pour sirops, gelées, décoction, bracelets thérapeutiques à base de noisetier, en proposant des produits issus d'un respect et d'un amour de la nature.

Le bluet nouveau est enfin arrivé ! Après les caprices de la météo, il a fini par sortir des plantations avec certes un peu de retard, mais de très belle qualité.

Vendredi prochain, l'animation se fera autour de la chasse.