Cas exceptionnel, il n’y a pas de honte à le dire, 65 années de mariage ça se fête dignement, cela mériterait presque de passer au "Guinness des records".

Gilbert Richard est né le 1 février 1928 à la maison familiale de la Feuillée. Après l’école et le service militaire, sa carrière professionnelle s'est orientée vers l’exploitation de la ferme parentale, avec en parallèle, des activités de bûcheronnage. Ensuite, il sera employé à l’usine De Buyer à Faymont, avant de finir comme homme d’entretien à l'IME de la Feuillée Dorothée.



Jeanne Daval a vu le jour le 15décembre 1927 à Faymont, Le Val d’Ajol, et dés son plus jeune âge, elle a œuvré à la ferme de ses parents. Le 31 mars 1951, alors que le président de la IVème République se nommait Vincent Auriol, Jeanne et Gilbert ont uni leur destinée à la mairie du Val d’Ajol pour se retrouver ensuite à l’église de la même localité. Le repas se passera sur 2 jours à l’Hôtel Enfoncé avec Zouzou et sa maman Laure Gravier.

Ce dimanche, le choix de la rencontre s'est fait au restaurant «chez Mimi » au Girmont Val d’Ajol, avec tous les membres de la famille qui se sont pliés en quatre pour faire de cet événement une totale réussite.

De cette union sont nés 3 enfants, Claudine, Alain et Nicole, la famille c’est agrandie de 4 petits enfants, Cédric, Pauline, Céline et Émilie, la suite est assurée par 4 arrières petits enfants, Quentin, Lucas, Léonie et Clémence.

La vie de ce couple sympathique dont la gentillesse n’a d'égal que la concrétisation de leur amour (65 ans) basé sur le respect de la personne, des valeurs de la famille et du travail, car si le mari œuvrait à ses diverses professions et les gros travaux de l’exploitation, Jeanne s’occupait de la famille, de la ferme et de tout ce qui en découle, avec une énergie à faire pâlir une super pile atomique !

Maintenant, tous deux demeurent toujours à la ferme de leur union à Pcholmey et, même si la «mécanique» donne quelques signes de ralentissement, l’envie de vivre est présente plus que jamais en voyant toute cette descendance qui gravite autour d’eux, cela les réconforte amplement.

Nous leur souhaitons de connaitre encore de belles années de bonheur partagées à deux, entourés de cette belle famille. Toutes nos félicitations.

A Gilbert qui est un adepte de patois, nous dirons "perna bié soin l'une dé l'aute et peu è dans cïnq ans !" (Prenez bien soin l'un de l'autre et puis à dans cinq ans !)