François Jacquey a passé une grande partie de sa jeunesse au Girmont, tout d'abord avec ses parents Pierre et Denise Jacquey, puis auprès de sa grand-mère Madeleine Couval.

Après une scolarité à l'école du village, il s'est orienté vers la menuiserie par le biais du compagnonnage. A la suite de sa formation il a émis le souhait de monter une entreprise mais les banques ne l'ont pas suivi. En 1997, il a alors trouvé du travail en Birmanie moyennant un salaire plus que correct, il y est allé pensant se préparer une avance financière pour réaliser son projet d'entreprendre en France.

Dés son arrivée, il a connu celle qui allait devenir sa femme et lui donner 3 enfants (15, 13 et 9 ans). Finalement c'est là bas qu'il va monter son affaire qui compte aujourd'hui une douzaine de salariés.

La vie est bien différente là-bas. Il y a, en gros, trois saisons :

- De juin à octobre, c'est une mousson permanente plus particulièrement en juillet et août. Les côtes birmanes ne sont pas à l’abri des cyclones à cette période, voire un peu avant comme l’a montré le redoutable cyclone Nargis en mai 2008. En revanche, le centre du pays est plus sec.

- De novembre à février, c'est la meilleure saison, sèche, toujours ensoleillée mais pas trop chaude. (15° minimum)

- De mars à mai, arrive la saison chaude, difficilement supportable. (40 à 45 °)

On se souvient également de ce dimanche 26 décembre 2004, à 7 h 58, heure locale, où un tremblement de terre de magnitude 9,3 s'est produit au large de l'Indonésie, déclenchant un tsunami dévastateur qui a fait plus de 220 000 morts.

Depuis 1962, le pays a connu plusieurs dictatures, puis de 1988 à 2011, elle a été dirigée par le Conseil d'État pour la paix et le développement.

Cette junte a officiellement laissé la place en 2011 à un pouvoir civil dirigé par l'un de ses anciens membres, mais le poids de la hiérarchie militaire reste prépondérant dans les faits.

La superficie est de 676 600 km2. Son point le plus haut est le Hkakabo Razi, il culmine à 5 881 m, et son point le plus bas la mer d'Andaman, avec 0 m.

La principale religion est le Bouddhisme, le salaire moyen mensuel d'un ouvrier est de 80 €. Les nouvelles technologies arrivent tout doucement, mais il y a encore beaucoup à faire. Le débardage se fait encore avec des éléphants. Les voitures ont le volant à droite et la conduite de même. Il n'y a pas de sécurité sociale, pas d'assurance voiture, mais paradoxalement, il y a du travail, donc pas de chômage. Le tourisme aussi se développe peu à peu. Il y a beaucoup de rizières, la viande bovine n'arrive dans l'assiette que lorsqu'elle est à bout de course.

François, son épouse et ses 3 enfants font actuellement un petit tour de France, à l'aide d'un camping car. Ils ont stationné quelques jours chez Bernard Aubel. Il sont allés chez Denis Perrin qui avait convié ses beaux-parents et sa mère.

François est le 4ème depuis la gauche

Ils sont allés à la rencontre de Geneviève Gavoye qui faisait la soupe à la cantine du Girmont. Ils ont rencontré les oncle et tantes de François. Les enfants ont découvert la neige pour la première fois au col de la Schlucht. Ils sont repartis après une riche semaine vosgienne et haute saônoise afin de rendre visite à tous les membres de leur famille, son papa, les deux sœurs de François : Edith à Digne et Marie Christine à Toulouse et aux anciens collègues compagnons.

Le passage de François a fait grand plaisir à tous ceux qui l'ont côtoyé entre 1962 et 1997. Il est reparti avec quelques petits présents et souvenirs du village de sa jeunesse.