Les patoisants animent la messe de ce dimanche
Par Simone Manens, lundi 6 octobre 2014 à 08:22 :: Patrimoine :: #3171 :: rss
C'est une manière de faire pour essayer de transmettre un patrimoine : le patois, devenu un parler qui se raréfie, avec un avenir fragilisé.
Ce dimanche 5 septembre, affluence peu ordinaire en l'église du village, où lâs Patoisants dâs tro R'vères ont animé la messe dominicale célébrée par l'Abbé Jean Leyval, entouré du Père Jean Louis et d'un autre prêtre du Rwanda.
Parmi les 200 présents, se trouvaient Philippe Faivre conseiller général, Jean Marie Manens maire du Girmont et leurs épouses et Guy Pierre diacre.
Tout a commencé par la note musicale donnée par Pierre Duval et Marie Claude Besombes, avec leurs épinettes : un autre patrimoine qu'il faut également protéger.
Après le chant d'accueil, Noël Galmiche a planté le décor, la raison de cette messe, casser les habitudes, rafraichir notre manière de faire, la difficulté d'être chrétien aujourd'hui dans le monde, la possibilité pour chacun de suivre grâce aux feuillets distribués, ou à l'écran mis en place avec le programme illustré "patois-français, et par la conclusion : La pierre qu’on rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre angulaire, à nous de la vivre en intérieur de nous même chaque jour."
Tout alors a été orchestré par les patoisants, lectures, psaumes, (l’Évangile lu et commenté par l'Abbé Leyval s'est fait en français) chants, prières universelles, quêtes, avec une coupure au moment de l'offertoire et de la communion avec l’Épinette des Vosges.
Le crédo a été chanté en latin, un petit clin d’œil au temps passé, pour bien montrer que la tradition était au cœur des animateurs.
Plusieurs autres patoisants de Fougerolles, Frahier, Fresse sur Moselle, Belfort, s'étaient joints au groupe.
A l'issue de la cérémonie, tous ont été invités à partager le verre de l'amitié servi sous le préau communal, suivi d'un repas en salle communale, pour ceux qui en avaient manifesté le souhait.
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