Voilà, le dernier marché d’été s’est achevé avec la complicité d’une petite pluie qui n’a pas dérouté toute l’organisation mise en place pour faire de cette der des ders, un marché extraordinaire.

Ce marché s’étale sur 10 semaines, et à chaque vendredi, une animation différente est proposée, elle se réfère essentiellement aux traditions et savoir faire des anciens. Les dirigeants font toujours état d’idées nouvelles. Cette année, les motos d’avant 1939 sont venues faire un retour en arrière remarquable dans le temps. Puis l’école d’autrefois réaménagée par des bénévoles divers, sous la conduite d’Agir Mon Enfant, a ouvert ses portes chaque semaine depuis le 13 juillet. Autre fait très remarqué, la présence de Pascal Grosgeorges qui est venu spontanément, à deux reprises arpenter le marché avec son accordéon dans les bras : super sympa, cette initiative !

Cela fleurait bon le terroir dans les assiettes servies sous le préau.

Pour la clôture, lard grillé, gaufres à l’ancienne, et assiette girmontoise ont fait recette.

Ici, Laurent a grillé le lard toute la soirée.

Colette, nouvelle recrue aux Graufres près de Simone, n'avait pas fait cela depuis plus de 30 ans !

« Stanlor », l’orchestre de la soirée, a bien rempli son rôle pour chauffer l’ambiance sous le préau.

On retiendra de ce marché atypique, peut être le plus gros de la région, qu’il doit son succès à la qualité des exposants (seulement une bonne trentaine), et au dévouement total d’un nombre impressionnant de bénévoles du village et des environs, plus particulièrement le rôle remarquable joué par les hommes cantonnés au stationnement. De plus, l’accueil réservé à tous les animateurs ne laisse pas indifférent.

Marie Hélène nous dira : votre marché est niché dans une « bonne terre », sans faille tellurique, je m’explique, on est là, on vient de loin, certains font plus de 100 km, on discute, on échange, c’est un marché joyeux, tout s’y passe toujours très bien, on y fait ses achats, et lorsqu’on regarde sa montre, oh surprise ! On n’a pas vu le temps passer, il est déjà 21 h !.

Jean Marie Manens, maire, dira en patois, en s’adressant à Denis Martin : L’année 2012 s’ré quoi ène bouène annaie, on n’vé mi s’piande, cé n’o mi lè pt’tite pieuche di sô-ci qué nôs z’é édvanta, cè pourra éte peille ! Lisez-y : L’année 2012 sera encore une bonne année, on ne va pas se plaindre, ce n’est pas la petite pluie de ce soir qui nous a fait peur, cela pourrait être pire !.

A peine le rideau s’est il abaissé, que déjà les bénévoles imaginent la version 2013. Et oui, ici, le succès n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat d’un dynamisme extraordinaire, d’une grande organisation, d’une mobilisation exemplaire, ou chacun tient à donner le meilleur de lui-même pour le renom de son village : contrat accomplié !

PS : Ne vous inquiétez pas pour les bénévoles, ils ne seront pas désœuvrés le weekend prochain, ils se dévoueront tous, une fois encore, mais cette fois ci, au service de l’Infernal Trail de St Nabord.

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