Que ceux qui ont "internet" fasse circuler l'information, Merci d'avance.

Je vous invite à aller consulter la galerie photo qui concerne mon départ de Brouvelieures.
J'y ajouterai encore d'autres photos.
Mr Regnier m'en a envoyé, mais je n'ai pas réussi à ouvrir ces documents, même avec l'aide d'un spécialiste.
Je suis vraiment désolée.
J'ai pris mon nouveau travail au Val d'Ajol, cela va très bien, je regrette le travail à Brouvelieures d'avant le 1er janvier, mais pas le travail d'après le 1er janvier.
Je vous remercie, encore une fois, tous, de la confiance que vous m'avez accordée, tout au long de ces 17 années passées près de vous. Merci pour la quarantaine de présents que vous m'avez offerts, et la centaine de témoignages, trouvés sur le livre d'or : vous étiez vraiment une famille formidable !

Le 16 février 2005 : ça y est, j'ai mis une légende sous toutes les photos

J'ai ajouté les photos de Mr Regnier, j'ai enfin réussi à lire les documents, lors du deuxième envoi

J'ajouterai trois mercis particuliers, pour des présents reçus après coup, je nomme donce Bernard Moulin et son épouse, Marie Costa-Valance, et Jean Yves et Dominique Perrin-Collet.

Je préciserai que je n'ai pas terminé de manger les fruits secs trouvés ici et là, les plantes se portent bien,surtout l'orchidée sous verre, il me reste encore quelques fleurs coupées, je bois le café chaque midi dans une belle tasse ornée d'une coccinelle, les photos ne sont pas encore au mur mais ça viendra, il en est de même pour l'image d'Epinal, et le miroir fleuri, la lampe de salon est en place, le lustre sera posé prochainement, la poubelle de table a déjà servi, les vases aussi, la goutte est très bonne, il me reste encore deux boites de chocolat, je n'ai pas encore lu le livre sur l'Italie, je l'ai cependant compulsé, de même que celui du Delaï Lama, j'ai mis le foulard, J'apprends de nouveaux morceaux d'épinette, bref, dans chaque pièce, j'ai quelque chose qui me rappelle Brouvelieures,et la confiance de ses habitants, même à la sallle de bains ! J'en ai certainement oublié, mais il y en avait tant !

Bonne continuation,

je vous embrasse tous,

encore merci, et à bientôt

Simone Manens, dernier Chef d'Etablisement du Bureau de Poste de Brouvelieures !

En prime, voici mon discours du 24 janvier 2005

Oh Là là, que de monde ! Bonsoir à tous !

Ce que j’ai à vous dire sera peut être un peu long, aussi, les personnes qui voudraient s’asseoir peuvent le faire.

Déjà, merci à la municipalité pour la mise à disposition de cette salle, (merci à Mr Pollet pour la SONO : petit raté), et merci à vous tous d’être venus si nombreux.

Mes chers collègues, Monsieur le Conseiller Général Messieurs les maires et les Elus, Vous tous ici présents : Qui que vous soyez Représentants des différentes Administrations du Canton, Bénévoles et salariés du milieu associatif, Chefs d’Entreprises, ouvriers, artisans, femme d’artisans, Boulanger, coiffeur, médecin, Professeur des écoles, assistantes maternelles, Secrétaires, « petite secrétaire », Chômeurs, Lycéens, Etudiants, Actifs, retraités Bref, vous tous, que j’ai toujours considérés à égalité, dés l’instant lorsque vous étiez au bureau de Poste, et que j’ai toujours assimilé à ma famille de Brouvelieures, ce soir, à vous tous, j’y ajoute ma « véritable famille » : Maman, Les Daniels, Michèle, Jean, Isabelle, Laetitia, Larissa, et Loanna Et je vous salue donc tous individuellement.

Nous sommes réunis ce soir, pour clôturer, ensemble, 17 années de vie commune, 17 années que j’aurai passées avec vous, à votre service, au service de La Poste. Que de changement dans le milieu postal, ces dernières années : Mécanisation, Informatisation, Séparation de la Poste et des Télecom, Séparation des métiers du courrier et du grand public. Courrier électronique, Libéralisation progressive du monopole postal, L’Europe….etc

Depuis plusieurs années, on nous annonçait une grande réforme de La Poste, Visant à réorganiser sa présence sur le terrain, une présence, qui date d’après la guerre de 14-18. Cette réforme doit être terminée pour fin 2006. On voyait cette réforme se profiler, on en parlait, on imaginait un peu vite le déroulement des opérations, on nous annonçait un changement pour le printemps 2004, Cependant, les choses sont allées un peu plus doucement que prévu, mais, comme il n’y avait pas de fumée sans feu, et bien, en fin de période estivale 2004, cette grande réforme de la Poste a commencé, peu à peu, à prendre forme. Après des négociations, qui ont porté essentiellement sur les horaires, des négociations bien défendues par vos élus : Conseiller Général ou Elus Municipaux de Brouvelieures, et des environs, et bien, le 3 janvier 2005, votre bureau de Poste, tout comme celui de Laveline devant Bruyères, s’est transformé en un point de contact Poste que j’appellerai « Un Guichet annexe de Bruyères ».

Il faut bien se dire que le contexte économique est en perpetuelle mutation, que le monde du travail, les comportements des personnes évoluent, et que la concurrence européenne nous oblige à adapter nos méthodes de travail.

Face à cette constante remise en question, La Poste, entreprise publique autonome, comme toute entreprise qui se respecte, réagit donc de façon à essayer de limiter ses coûts, essaie de dégager un chiffre d’affaire qui lui permette d’investir, et de faire face à ses charges de fonctionnement, tout en demeurant autonome. C’est le tiroir caisse de l’Entreprise qui commande. Mais sur le terrain il y a les communes, les petites communes, comme celles du canton de Brouvelieures, très attachées à leurs services publiques, qui, suite aux difficultés rencontrées dans la filière bois, cherchent à rebondir.

A l’heure où le monde du travail n’est pas au mieux de sa forme, à l’heure où les élus font ce qu’ils peuvent pour redynamiser leur village, leur canton, et bien de l’autre côté, il y a la gendarmerie qui se transforme en communauté de brigade, et se partage avec Corcieux, il y a la trésorerie qui se voit transférée à Bruyères, il y a le corps des sapeurs pompiers qui disparaît, il y a l’Hôtel Restaurant qui, du jour au lendemain, ferme ses portes, ajoutez y le changement à la Poste, et je comprendrai que vous soyez abasourdis, et sceptiques devant tous ces désengagements. Je dirai simplement que, dans les heures les plus sombres, il ne faut jamais se laisser abattre, il vous faut savoir relever ce nouveau défit, et je sais que, en vous serrant les coudes, vous y parviendrez !

J’ai été nommée Chef d’Etablissement à Brouvelieures, le 4 avril 1988. Cela faisait presque dix sept ans ! Quand on n’aime, on ne compte pas ! Et puis Coup de théâtre ! Dans le processus de la mise en place progressive de cette réforme, qui ne fait que commencer, La Poste me propose, un reclassement au bureau Du Val d’Ajol. Décision difficile à prendre. Vous m’avez tellement apporté, il faisait si bon travailler avec vous tous. Pour moi, comme pour vous, ce sera autrement…. mais positivons l’affaire : pour moi, il y a le mot Val d’Ajol, un mot magique, un mot que j’associe - à ma famille ici présente, - à mes racines, et je crois qu’aujourd’hui mes racines me donnent des ailes ! Et puis, pour vous, vous avez encore à votre disposition, ce que vous appelez un « bureau de Poste » qui, grâce à la ténacité de vos élus, est encore ouvert tous les jours !

Soyez conscients de la chance que vous avez encore là ! Je vous demande d’œuvrer, aujourd’hui, plus que jamais, pour justifier cette exception !

Je reviens sur mes 17 années passées au milieu de vous. Ce n’est pas vendre un timbre ou donner de l’argent qui marque les esprits. Cela pourrait être le nombre de timbres vendus, ou les millions de francs ou d’euros manipulés, ou placés qui pourraient être parlants, mais rassurez vous je n’ai pas de statistiques en la matière à vous faire part. Non, ce qui a marqué nos échanges, c’est toute la broderie qu’il y avait autour de l’opération postale réalisée. Le bureau lui-même mérite quelques commentaires : Lorsque je suis arrivée ici, il y avait encore la grosse porte d’entrée en chêne, un plancher pourri, une banque flanquée d’une vitre anti-franchissement le fourneau à fuel… Et puis il y a eu l’automne 1994. Grand branle bas de combat au bureau. On a tout déménagé dans l’ancienne salle à manger derrière. On a réussi à tout y mettre…. - sauf qu’il n’y avait qu’une chaise, et que, lorsque nous étions deux, il fallait opter pour la tablette de fenêtre ! - Et sauf que les armoires ne s’ouvraient plus, il fallait y enfiler le bras seulement ! Je me souviens avoir eu, à l’heure de la fermeture, un contrôle de caisse, effectué par les services de comptabilité de la Poste d’Epinal. Quand les dames ont vu les conditions dans lesquelles nous travaillions, elles sont aussitôt reparties ! Et nous avons tenu 5 mois, comme ça, Marie Thérèse et moi ! Le premier mars 1995, quel plaisir pour nous, de vous accueillir dans notre nouveau bureau relooké, ou, de part son style, nous avons pu confirmer une convivialité qui s’était déjà bien installée. Nous avons vécu aussi des moments plus anxieux. Sur le secteur, nous avons connu une période de braquages, ou Brouvelieures a été mis sous surveillance rapprochée, durant 15 jours, par les services de la gendarmerie locale. Je crois pouvoir dire « haut et fort », merci à la gendarmerie, mais aussi et surtout, merci aux gendarmes qui nous ont toujours beaucoup entourés. L’existence d’une gendarmerie, et la présence des gendarmes sur le terrain , ont eu, j’en suis convaincue, un effet très dissuasif en la matière. Encore merci à tous les gendarmes qui se sont succédés ! J’aurai cependant une pensée pour toutes les victimes de ces braquages, et plus particulièrement pour celles qui ont connu cette épreuve à Lépanges, Grandvillers, Laveline, Bruyères, et plus près de nous Girecourt. Ces moments sont toujours très difficiles à vivre. Aujourd’hui, je touche du bois ! Souvenez vous de la pétition que nous avions faite pour essayer de conserver notre gendarmerie

Il y a eu la tempête de 1999. Quelle surprise pour notre directeur de Groupement Postal en résidence en Alsace, lorsque le 27 décembre à 7 heures du matin je le tirais du lit, en l’informant par téléphone, de la situation, digne d’un plan ORSEC, une situation qu’il était loin d’envisager aussi catastrophique. Il m’a remercié à maintes reprises, de lui avoir fait part de cette information. Vous pouvez être fier de votre bureau qui malgré la situation particulière a tenu à ouvrir sa porte, le lundi matin comme d’habitude, et a fonctionné comme il avait été prévu de faire, dans les consignes à mettre en application en cas de Bogg, lors du passage à l’an 2000. C’est le seul bureau du secteur qui a fait cela. Nous avons reçu, entr’autre, des clients de Bruyères de Beauménil de Fiménil, de Grandvillers. J’avais adopté la maxime : à situation exceptionnelle, solution exceptionnelle !

Vous étiez privés d’électricité, de téléphone pour certains d’entre vous, du passage du facteur, alors, il fallait bien qu’une porte administrative s’ouvre encore à vous ! ce fut celle de la Poste ! Souvenez vous du point chaud que j’avais instauré ! Cela répondait à un besoin. C’était plus près, que d’aller dans la galerie du Centre Commercial de Jeuxey ! Lors de mes visites aux personnes seules, j’ai découvert de véritables détresses humaines : la doyenne du village, avait son téléphone qui ne fonctionnait plus, certaines personnes cuisinaient, sur une gazinière, les victuailles du congélateur pour les mettre en bocaux, ailleurs, il n’y avait plus, pour s’éclairer, qu’un petit reste de cierge de Lourdes. C’est grâce à mon beau frère, ici présent, que j’ai pu vous fournir de quoi vous éclairer. Il disposait d’un stock de bougies qui devaient lui servir lors d’un repas dansant organsé par l’Espoir Cycliste Stéphanois, en février. Il a accepté spontanément de les mettre à notre disposition. En votre nom, je lui dit encore merci. J’ai prêté deux camping gaz, 3 petits postes de radio, une lampe de chevet pour mettre à la boulangerie afin de montrer que c’était ouvert, et donné des piles électriques. J’avais fait un panneau reprenant les dernières infos, et les renseignements divers, jours de livraison du pain, disponibilité de la piscine pour se laver, etc. Pour Brouvelieures, qui a été un village martyrisé, quoi de plus symboliquement beau, que de voir des camions allemands, apporter les groupes électrogènes qui allaient redonner de la lumière et vie au village ! Bref, nous avons vécu ensemble des moments très forts, et je ne les oublierai jamais. Mais quand on se remémore cela, on se dit que c’est bien peu de chose, face à la terrible catastrophe Asiatique ! Il y a eu le passage à l’Euro : Là aussi, ce fut un grand moment, il a fallu compter, recompter, faire des rouleaux, reconditionner autrement, faire une double caisse, j’ai bien cru que mon ordinateur cérébral allait disjoncter. Depuis ces jours là, je crois que j’ai des composants qui ont du être détruits, car je n’arrive plus à compter aussi rapidement….à moins que ce ne soit l’age ? Les vignettes automobiles : Chaque année, de mi novembre au début décembre, votre bureau vivait dans la fièvre des vignettes. Le dernier jour de vente était toujours mémorable . Et puis, il y a vous, tout simplement. Si j’évoque la bûche de Noël, les papillottes, les chocolats, les échalottes et la poudre pour traiter les framboisiers à peser, la bouteille de liqueur de bourgeon de sapin, les beignets de pommes de terre râpées, les beignets de carnaval, les plantes, et autres souvenirs, les bouteilles d’apéritif, le café servi en vitesse par derrière, la goutte du Nouvel An, le bouquet de lilas, les pêches, ce sont autant de détails qui symboliseront chacun d’entre vous. Il y a des personnes, ou des faits, qui méritent un accent particulier : Comme Véronique Valance, en effet, grâce à Véronique et à la mise à disposition de son orgue, j’ai pu apprendre à jouer de l’orgue. Je suis loin de l’égaler, mais sincèrement je lui dit aujourd’hui, un grand merci, tout en l’assurant de toute sympathie, dans l’épreuve qu’elle subit aujourd’hui. Elle vit, elle aussi, un tournant de sa vie ! bon courage à vous Véronique ! Il y a eu aussi, Suzanne Marion. Grâce à elle, lors de longues marches, j’ai découvert toutes vos forêts et leurs curiosités, ainsi que les villages voisins. Il y a eu Mme Vaissier, qui m'a emmenée aux champignons, Il y a Mr Dal Poz, une figure bien particulière, très original, avec un bon fond, nous avons beaucoup parlé jardin, poissons, étangs, artisanat etc… Il y a eu cette dame qui venait placer de l’argent avec un poireau dans le cabas pour tromper l’ennemi ! (Il y a aujourd’hui prescription !) Il y a eu la porche, presque complète que nous avons expédiée par la Poste, enfin en pièce détachée ! Il y a eu les achats de mobylettes par un Monsieur de Mortagne (René Clément) qui ne pouvaient pas se faire, Sans l’engagement de la postière pour le règlement ! Il y a eu l’échantillon de charbon de bois, que nous avons reçu de Carbon SA, un soir, et qui s’est mis à prendre feu juste avant d’être mis dans un sac postal ! Enfin, il y a eu mes voisins, avec qui tout s’est toujours très bien passé, je nommerai Mme Chassel, Mr et Mme Gaillard, Mme Chevrier, c’est la première personne que j’ai rencontrée à Brouvelieures, Mr et Mme Vian, Mr et Mme Choserot, Mr et Mme Colin, Mr et Mme Mougeot, Mr et Mme Ferry, Mr et Mme Munier, Mr et Mme Houot, Mr et Mme Rousseau, etc … Dans une vie de chef d’Etablissement, dans un bureau comme le vôtre, il faut avoir X casquettes : Celle de Conseiller Financier, celle de Comptable, celle de Caissier, de Gestionnaire de Stock, celle de Guichetier, Celle d’écrivain public, celle d’Assistante sociale, celle de météorlogiste, celle de confident, celle d’informateur, de diplomate, on vient à la Poste pour avoir des nouvelles du Village. J’avais instauré l’affichage des décès à la porte d’entrée, dés que j’en avais connaissance, je ne sais si cela continuera. Pas sûr !

Tout ce que j’ai fait avec vous, ou pour vous, cela a toujours été « spontané », sans arrière pensée, avec simplement l’envie de faire de vous un client satisfait, (je dis un client, puisque le mot usager semble être supprimé du vocabulaire postal), cela faisait partie de ma fonction. Il en est de même pour l’invitation de ce soir. Voyez, c’est donc plein de souvenirs que je vais emmener avec moi.

Même si dans ma tête votre nom est souvent associé à un numéro de rue, ou un numéro de compte, dans mon cœur vous représentez beaucoup plus que cela. - Pourvu que j’arrive à effacer ces numéros de comptes, lorsque je serai au Val d’Ajol !! - Pourvu que je ne les mélange pas, avec ceux des clients ajolais ! Je vais également emmener autre chose de Brouvelieures. Ce sont quelques kilos que j’ai glanés au fil des ans, j’ai presque envie de dire 1 kilo par an ! Tant pis, de toutes façons cela va avec les résolutions 2005, de la Poste : vous regarderez les affiches !

Avant de partir, je vais en profiter pour régler quelques petites affaires. Je vais déjà remettre à Monsieur le maire, la coupe qui nous avait été attribuée en 1994, par le Comité Départemental du Tourisme, pour le bureau de Poste le mieux fleuri en façade. Il y aura bien une place pour elle, dans le salon d’honneur de la mairie. J’ai retrouvé des pin’s que nous avions fait à l’image symbolique de la Poste. Comme il en reste pas mal, nous les avons mis à votre disposition. N’hésitez pas à vous servir !

Il me reste à m’adresser à mes collègues postiers. Je dois dire que nous avons toujours entretenu de bonnes relations, et que je suis fière de les voir aussi nombreux, actifs et retraités, auprès de moi. J’aurai une pensée particulière pour Michel Herrbach, votre facteur parti prématurément. Nous avons toujours travaillé main dans la main, et je reste persuadée, que même si, pour certains d’entre vous, nos métiers nous séparent aujourd’hui, nous avons tout à gagner dans une proximité professionnelle. Je vous souhaite, à vous tous, amis postiers, une bonne continuation. Je vais en avoir fini, mais il reste encore une personne que je n’ai pas encore citée, celle qui a le plus fait pour moi, et avec moi. Il s’agit de Marie Thérèse Bonato. Elle était à Brouvelieures lorsque je suis arrivée. Sa présence me fut très précieuse, elle vous connaissait tous, ainsi que le bureau, comme le fond de sa poche. J’ai vite compris qu’elle était très compétente, volontaire, toujours le sourire, très dynamique, infatigable au travail, elle avait toujours soif d’en connaître davantage. Pour moi c’était très important, de pouvoir compter sur un élément d’une telle valeur. Quand c’est trop beau, ça ne dure pas ! Oui, bien vite elle s’est mise à flirter. Elle m’a fait des infidélités, elle a fait un premier grand écart en se partageant avec Docelles, puis elle s’est un peu rattrappée en se partageant avec Grandvillers. Elle a dû aussi, flirter avec Bruyères, et dernièrement, Jean Marie de Laveline, et moi-même, n’avions pas d’autres choix que de nous la partager. Et puis ce qui devait arriver, arriva : le 3 janvier 2005, elle me quittait définitivement, enfin elle quittait définitivement Brouvelieures et Laveline devant Bruyères, pour s’intégrer, à 100 %, au personnel de Bruyères. Vous ne la verrez plus beaucoup, sauf peut être pour faire des remplacements. C’est pourquoi je voulais, avant de partir, lui adresser mes plus vifs remerciements. Je lui remets ces quelques fleurs en souvenir de 17 années d’une parfaite entente, d’une grande solidarité et d’une remarquable collaboration. Merci pour tout, à toi, et bonne chance à ta famille, qui depuis 2004 s’est agrandie avec la venue d’Esteban !

Vous pouvez l’applaudir. Voilà je vous ai assez saoulé. Je m’arrête. Je ferme la page du chapitre « Brouvelieures », afin d’aller commencer, sans doute le dernier chapitre de ma carrière au Val d’Ajol. A présent, Je passe la parole à Mrs les élus. Ils ont peut être envie d’ajouter un petit mot.

Puis après Jocelyne vous parlera un peu, du futur de la Poste, qui est déjà présent, mais un présent qui ne sera sûrement pas figé.

Je terminerai en vous disant simplement « merci à tous », pour tout ce que nous avons pu partager, pour la confiance que vous m'avez accordée, et bonne chance pour demain et les années à venir !

  • Maintenant l’heure est venue de trinquer à la santé de ces 17 années de vie commune.

    On va vous servir une sorte de Kir, mais pas au cassis, celui là, il sera au Bluet, il y aura des toasts aux couleurs de l’andouille ajolaise, des cakes faits par ma nièce, et de la brioche faite par moi.

    Amis de la logistique, au boulot ! Simone Manens, dernier Chef d'Etablissement du Bureau de Poste de Brouvelieures, avant sa transformation en Guichet Annexe.... Une page s'est vraiment tournée...